Le projet de coopérative d’habitants à Crolles, c’est la volonté inébranlable de parvenir à une construction et à un fonctionnement soucieux des questions écologiques : choix des matériaux, isolation thermique, réduction de la superficie des logements,…
En passant
Solidarité
Le principe de solidarité, inscrit dans les statuts de la coopérative, s’exprime dans le montage juridique et financier et dans les relations interpersonnelles des membres du groupe.
Démocratie
Le fonctionnement démocratique, de l’association qui porte le projet, puis de la société coopérative qui gère les logements, permet de prendre des décisions en privilégiant le consensus et en donnant la parole à chacun, quelle que soit la part financière qu’il a apportée.
Mixité sociale
La coopérative d’habitants construit des logements accessibles à des personnes ayant des niveaux de revenus différents. Le montage financier et juridique permet de construire des logements, de qualité identique, pour lesquels les personnes aisées verseront une redevance plus importante que les personnes aux revenus plus modestes.
Le choix de la mixité sociale, sans discrimination, à l’intérieur de l’immeuble vise à combattre la ségrégation géographique trop souvent observée en matière de logement.
Vieillir chez soi
La coopérative d’habitants est un moyen de mieux vieillir chez soi.
La participation au fonctionnement de la coopérative, l’attention aux voisins, avec qui l’on s’est choisis mutuellement au travers du processus de cooptation, facilitent le maintien de l’autonomie, intellectuelle et physique. La vie en coopérative d’habitants est un facteur de développement des connaissances, facilite les échanges de savoirs, permet de reprendre le pouvoir sur son quotidien, brise l’isolement, à une période de la vie où ce dernier conduit trop fréquemment à une perte accélérée de la capacité à agir sur son quotidien.
Non-spéculation
La coopérative d’habitants est un moyen efficace, et probablement le seul, de lutter contre la spéculation immobilière, en tournant le dos à la construction de logement comme produits financiers. La valeur des parts sociales et de l’épargne constituée par chaque foyer tout au long de la présence au sein de la coopérative est revalorisée selon le coût de la vie, et déconnecté du prix du marché immobilier : lorsqu’il quitte la coopérative, l’ancien habitant sait qu’il ne va pas perdre d’argent et qu’il ne va pas s’enrichir aux dépens du futur occupant.
Gestion collective
Les espaces partagés, leur fonctionnement, sont gérés de manière autonome, démocratique et coopérative par les habitants. C’est également le principe qui régit le fonctionnement de la société coopérative, propriétaire des logements, en lieu et place de la copropriété classique.
Espaces mutualisés
Comme l’ensemble des projets d’habitat participatif, la coopérative d’habitant intègre des espaces partagés, mutualisés, qui favorisent le vivre ensemble, l’ouverture sur le quartier. L’usage des espaces partagés est indépendant de l’engagement financier des coopérateurs.
Propriété collective
Les logements sont propriété de la société coopérative. Chaque sociétaire est détenteur de parts sociales, dont la valeur est indexée sur le coût de la vie et verse une redevance mensuelle au titre du droit d’usage de son logement et des espaces partagés. Cette redevance est en partie constituée d’épargne (qui correspond au remboursement du capital des emprunts de la coopérative)
Responsabilité partagée
Construire une coopérative d’habitant, c’est participer aux prises de décision, dans la conception du logement, en lien avec le maître d’ouvrage.